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Photographie | Dessins et plans | Dix-huitième siècle | Peinture | ABCD-inventions | Gravure | Histoire | XVIIIe siècle | Géographie | Architecture | Commedia dell'arte | 18e siècle | Inventions | Inventeurs | Montgolfières | RyXéo | Yvain Coudert | ABCD | Dessin en noir et blanc | Chantier de Vauban | ...
Portrait d'Étienne Montgolfier. Source : http://data.abuledu.org/URI/53bd5c27-etienne-montgolfier

Portrait d'Étienne Montgolfier

Etienne Montgolfier, inventeur avec son frère Joseph d'un ballon à air chaud grâce auquel a été réalisé en 1783 le premier vol d'un être humain. Dessin au trait réalisé par Yvain Coudert (Ryxéo 2014) à partir d'une gravure.

Portrait de Joseph Montgolfier. Source : http://data.abuledu.org/URI/53bd5ca5-joseph-montgolfier

Portrait de Joseph Montgolfier

Portrait de Joseph Montgolfier, inventeur avec son frère Etienne d'un ballon à air chaud grâce auquel a été réalisé en 1783 le premier vol d'un être humain. Dessin au trait Yvain Coudert (Ryxéo 2014) à partir d'une gravure.

Portrait des frères Montgolfier. Source : http://data.abuledu.org/URI/53bd5d35-les-freres-montgolfier

Portrait des frères Montgolfier

Joseph et Etienne Montgolfier, inventeurs d'un ballon à air chaud grâce auquel a été réalisé en 1783 le premier vol d'un être humain.

Alphabet enchanté, la lettre F. Source : http://data.abuledu.org/URI/5313b232-alphabet-enchante-la-lettre-f

Alphabet enchanté, la lettre F

Alphabet enchanté de Louis Ratisbonne (1827-1900), ABC de Trim (pseudonyme), illustré par Bertall (1820-1882), 1861 : A la main de Joseph, cette faux en relief Et l'homme qui salue au-dessous sont des F. L'eustache de Joseph a l'air d'un petit f. Eustache = du prénom de son inventeur présumé, Eustache Dubois, coutelier à Saint-Étienne au XVIIIe siècle. Inventé à Saint-Étienne avant la Révolution française, ce couteau rudimentaire, vendu à bas prix, connut une grande popularité, au point de servir de nom générique, aux XIXe et XXe siècles, à de nombreux types de couteaux de poche à usage aussi bien domestique que criminel : à virole ou à cran d'arrêt, à une ou plusieurs lames, à manche de bois, de corne ou de métal. Source : http://fr.wiktionary.org/wiki/eustache.

Alvéole hexagonale. Source : http://data.abuledu.org/URI/51e03d03-alveole-hexagonale

Alvéole hexagonale

Illustration pour alvéole d'abeille. La forme hexagonale des alvéoles fut repérée par Aristote dès le IVe siècle av. J.-C.(Histoire des animaux) puis traitée géométriquement huit siècles plus tard par Pappus, mathématicien grec ; mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle que cette forme rhomboïdale fut remarquée. Ainsi, Maraldi, astronome à l’Observatoire de Paris, détermina expérimentalement en 1712 la valeur des angles de ces rhombes, égale à 109° 28′ et 70° 32′.

Ancien cor de chasse. Source : http://data.abuledu.org/URI/5300ad7b-ancien-cor-de-chasse

Ancien cor de chasse

Trompe du milieu du XVIIIe siècle : Carlin, Paris, Musée de la musique.

Ancien haut fourneau. Source : http://data.abuledu.org/URI/56c24735-ancien-haut-fourneau

Ancien haut fourneau

Représentation d'un haut-fourneau au XVIIIe siècle. Manuel de la métallurgie du Fer, Tome 1, par Adolf Ledeburg, édition française traduite par Barbary de Langlade. Revu et annoté par F.Valton, publié par Librairie polytechnique Baudry et Cie, 1895, page 403.

Ancien poulailler-porcherie dans les Pyrénées. Source : http://data.abuledu.org/URI/5156a10f-ancien-poulailler-porcherie-dans-les-pyrenees

Ancien poulailler-porcherie dans les Pyrénées

Ancien poulailler du 19ème siècle (daté de 1878) avec ferronneries et porcherie en pierre de Lourdes, maison Borie, ''en ço de Borie'', à Bourréac-65. On notera en particulier la présence de deux lauburus, ou croix basque, sculptés dans la pierre dont un de part en part. La maison bigourdane désigne un type d'habitat dont les spécificités architecturales puisent leurs origines dans la Bigorre des XVIIIe et XIXe siècles. La porcherie et le poulailler, souvent situés l'un sous l'autre, constituent un bâtiment d'élevage auquel on apporte le plus grand soin esthétique.

Aquarium du XIXème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/51db5014-aquarium-du-xixeme-siecle

Aquarium du XIXème siècle

L'existence du cycle de l'azote et son importance pour la survie des animaux aquatiques en milieu clos a été découverte en 1805. Les premiers aquariums ont été construits en Angleterre en 1850. Ils sont inspirés de la caisse de Ward, une serre d'horticulture en verre. Le néologisme aquarium a été créé par contraction de aquatic et vivarium. L'idée était de créer un lieu en circuit fermé, dans lequel les organismes vivent en équilibre naturel, contrairement aux vivariums et bassins qui étaient jusqu'alors des circuits ouverts. L'intérêt pour les aquariums dans les années 1850 est venu d'un intérêt grandissant pour la vie marine, un sujet encore en grande partie inconnu, et tabou jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.

Armoiries de la Bolivie. Source : http://data.abuledu.org/URI/5379056e-armoiries-de-la-bolivie

Armoiries de la Bolivie

Armoiries de la Bolivie : c'est durant la présidence de Manuel Isidoro Belzu Humerez que le congrès détermine la dernière modification par le décret de loi du 5 novembre 1851. La forme et les couleurs sont réglementées par décret suprême du 14 juillet 1888. Le condor des Andes est l'oiseau national de la Bolivie. Situé sur le dessus du blason, il symbolise l'horizon sans limite de la Bolivie. la couronne de laurier et d'olivier est donc composée de deux arbres différents qui sont le laurier et l'olivier. Elle est située derrière le condor. Le laurier symbolise le triomphe et la gloire après la guerre. L'olivier est symbole de la paix et de la gloire des peuples. Les pavillons sont placés sur chacune des lances, il y en a donc six au total. Ces pavillons ont les mêmes couleurs que le drapeau, c'est-à-dire trois bandes de couleur, rouge, jaune et verte. Ils symbolisent donc la Bolivie. La hache représente l'autorité et le commandement de la Bolivie. Elle est située au-dessus à droite, derrière le canon. Les canons du XVIIIe et XIXe siècle ainsi que les fusils et les lances symbolisent les armes de la Bolivie. Il y a deux canons disposés en croix, quatre fusils avec baïonnette disposés également en croix par paire et alors 6 lances, deux fois trois lances, disposées en croix également. La casquette de la liberté est de couleur rouge et située sur l'extrémité de l'un des deux canons. Elle est le symbole de liberté. L'ovale est une ellipse de couleur bleu-ciel. Dans sa partie inférieure se trouvent 10 étoiles dorées et dans sa partie supérieurs on peut lire l'inscription "BOLIVIA" en lettres dorées et majuscules. À l'intérieur de cet ovale se trouve une ligne dorée. La couleur bleu-ciel représente le littoral perdu durant la guerre du Pacifique (1879-1884). La ligne dorée est utilisée comme décoration. Le Cerro Rico : au centre de l'image sont dessinées deux montagnes, une petite devant une grande. Celle-ci est appelée le Cerro Rico, une montagne située à Potosí. Elle est appelée la montagne riche car elle contient une énorme quantité de minerai d'argent. Elle fut découverte par Diego Huallpa et est encore exploitée de nos jours. La représentation de cette montagne symbolise donc la richesse des ressources naturelles de Bolivie. Le Cerro Menor constitue en quelque sorte un autel pour le Cerro Rico. La chapelle située sur le Cerro Menor, juste devant le Cerro Rico est une chapelle avec l'image du sacré-cœur de Jésus avec les bras ouverts. C'est une construction faite en granite et l'image du sacré-cœur de Jésus est en bronze. La botte de blé : céréale appelée kutmu en quechua. Il fut introduit en Amérique du Sud par les Espagnols et a atteint très vite la Bolivie. Il symbolise l'abondance des ressources alimentaires en Bolivie. Le palmier que l'on peut voir au premier plan de l'image du centre dont le nom scientifique est Parajubæa représente la richesse végétale de la Bolivie. Le soleil situé sur la gauche, derrière le Cerro Rico, c'est un soleil qui se lève. Il symbolise la naissance et la splendeur de la Bolivie. Le ciel possède les couleurs du lever du jour. Il symbolise la naissance et la splendeur de la République. Le lama situé au premier plan symbolise la richesse de la faune de la Bolivie. Les étoiles au nombre de 10 sont situées dans la partie inférieure de l'ovale bleu. Elles sont considérées comme un symbole de chance, de destin, de conquête. Ce sont des étoiles à 5 points et chacune d'elles représente un département de la Bolivie. Les voici dans l'ordre de gauche vers la droite : Chuquisaca, La Paz, Potosí, Cochabamba, Santa Cruz, Oruro, Littoral (perdu durant la guerre du Pacifique de 1879-1884), Tarija, Beni, Pando. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Armes_de_la_Bolivie

Assignat de 15 sols. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fd48db-assignat-de-15-sols

Assignat de 15 sols

"Loi du 4 janvier 1792 - La nation, la loi, le roi. L'an quatrième de la liberté. Domaines nationaux : Assignat de quinze sols payable au porteur. La loi punit de mort le contrefacteur. La nation récompense le dénonciateur." Dimensions : 7,9 cm × 6,8 cm. L'assignat était une monnaie sous la Révolution française. Avec le Système de Law, l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au XVIIIe siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant. À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.

Atelier de plumassier XVIIIe siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/59430a97-atelier-de-plumassier-xviiie-siecle

Atelier de plumassier XVIIIe siècle

Atelier de plumassier XVIIIe siècle, L'Encyclopédie (1751).

Attaque d'un galion. Source : http://data.abuledu.org/URI/51855921-attaque-d-un-galion

Attaque d'un galion

Attaque d'un galion, 1921. Illustration par Howard Pyle (1853-1911). Un galion, à l'origine galeon, présent en 1600 de la mer noire à la méditerranée, désigne un navire à plusieurs ponts, mû à la fois par voiles et rames comme les autres galères. Il évolua en pur voilier, et fut utilisé en Europe et particulièrement en Espagne du XVIe siècle au XVIIIe siècle.

Balance de changeur. Source : http://data.abuledu.org/URI/52120973-balance-de-changeur

Balance de changeur

Balance de changeur dans sa boite et ses masses.Cette balance est une petite balance à fléau qui était utilisée au XVIIIe siècle par les changeurs pour peser les pièces de monnaie : "CHEMIN, successeur de M. BARBIN, Balancier, Ajusteur des Poids et Balances pour les Monnoyes de l'Hôtel-de-Ville, des Fermes du Roi, et ses Bâtiments de l'Hôtel Royal des Invalides, et des Hôpitaux, demeure rue de la Ferronnerie, vis à vis le Caffé de la Paix, au Q couronné. A PARIS."

Barils de viande salée. Source : http://data.abuledu.org/URI/51dbec56-barils-de-viande-salee

Barils de viande salée

Barils de boeuf salé, reconstitution d'un entrepôt de rations alimentaires de la guerre civile américaine à Fort Macon State Park, North Carolina. Dès l’époque des Grandes découvertes, la viande salée a été l’un des aliments de base pour les marins au long cours tant dans la Marine marchande que dans celle de guerre : derrière une grille de métal, des barils sont couchés, empilés en trois étages et cette pyramide se termine par des tonneaux de bœuf salé. Au XVIIIe siècle, le bœuf salé irlandais, transporté en barils, est considéré comme le meilleur.

Beffroi de Boulogne-sur-Mer. Source : http://data.abuledu.org/URI/55219151-beffroi-de-boulogne-sur-mer

Beffroi de Boulogne-sur-Mer

Beffroi de Boulogne-sur-Mer, il est 18h10. Ancien donjon érigé au XIIe siècle, dernier vestige du château comtal ; l'étage octogonal, que l'on connaît aujourd'hui, fut établi au début du XVIIIe siècle. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beffroi_de_Boulogne-sur-Mer

Bichon Frisé. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160ccf5-bichon-frise

Bichon Frisé

Le bichon à poil frisé, autrefois appelé ténériffe est un petit chien blanc joyeux et enjoué. Le bichon frisé est né sous la renaissance italienne (1400-1560) du croisement entre le bichon maltais avec d’autres petits chiens dont principalement le caniche et le barbet, chien de chasse à l’eau également ancêtre du caniche. Connu depuis le XIVe siècle, dans le bassin méditerranéen, il fut au cours de ce siècle introduit aux îles Canaries. Cet épisode lui valut de se faire appeler "Ténériffe", du nom de la capitale de cet archipel. Il conservera ce nom très longtemps, jusqu'à ces dernières années. Le bichon frisé est introduit en France au XVIe siècle sous le règne de François Ier, qui en fait son compagnon favori. Mais c’est sous le règne d’Henri III (1574-1589) qu’il trouve son apogée, le souverain étant lui -même un fervent admirateur de cette race. C’est au cours de ce siècle, lors de l’occupation des Flandres par les espagnols, que le bichon frisé s’est implanté en Belgique. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, il est adulé des Grands de ce monde et on le trouve dans tous les salons de France en compagnie des dames et des seigneurs du royaume. Madame de Pompadour, notamment, en possède plusieurs. Sa notoriété est telle que le peintre Fragonard (1732-1806) le représente dans l’un de ses tableaux, ainsi que Goya, qui le fait apparaître dans plusieurs de ses œuvres.

Blason de la ville de Saint-Just-Ibarre. Source : http://data.abuledu.org/URI/52801f01-blason-de-la-ville-de-saint-just-ibarre

Blason de la ville de Saint-Just-Ibarre

Blason de la ville de Saint-Just-Ibarre (Donaixtiar). Blasonnement : écartelé au premier d'azur au pèlerin marchant vêtu et capuchonné, le tout d'argent, s'appuyant de la main senestre sur un bourdon de sable à la gourde d'argent, cantonné en chef à senestre d'une coquille d'or et à dextre d'un cœur croisé le tout du même, au deuxime d'or à une montagne de sinople montante d'une rivière d'argent en pointe, au troisième d'or au hêtre arraché de sinople fruité d'or et futé au naturel, au quatrième d'azur à une brebis passante au naturel accornée d'or posée en pointe et une palombe volante d'argent posée en chef. L'ancienne chapelle de Saint-Jacques, au lieu-dit Donaïki, date du XVIIIe siècle constituait une étape sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Borne milliaire romaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/54e32d76-borne-milliaire-romaine

Borne milliaire romaine

Morceau d'un milliaire de la voie romaine de Toulouse à Narbonne, MSR, Musée Saint-Raymond ; Trouvé à Villenouvelle au XVIIIe siècle.

Boule de senteur. Source : http://data.abuledu.org/URI/51dfa9ec-boule-de-senteur

Boule de senteur

Détail d'un tableau du XVIème siècle montrant une boule de senteur nommée Pomander en 1518. Portrait of Jan Gerritz van Egmond van de Dijenborgh, par Jacob CORNELISZ VAN OOSTSANEN (1472-1533). Les grands pomanders se portent accrochés à la ceinture ou en pendentif autour du cou. Les plus petits, parfois pas plus grands qu'un dé à coudre et reliés par une chaînette à une bague, se tiennent en permanence au creux de la main. D'autres se fixent en breloque à un bracelet, un collier ou servent de bouton à une cape. Pendant les huit siècles de leur histoire, les pomanders adoptèrent des formes très variées : crânes, crucifix, escargots, pommes, œufs, noix ou fleurs, chacune ayant une signification symbolique et ésotérique particulière. Les monogrammes, inscription ou motifs allégoriques dont ils étaient ornés, étaient supposés renforcer leur pouvoir. Transmis de génération en génération, les pomanders étaient en effet bien plus que des objets à parfumer : on leur prêtait des vertus magiques protégeant des forces du mal et de la maladie. Les princes et les nobles en faisaient grand usage, comme les prêtres et les médecins qui comptaient sur leur présence pour se préserver de la contagion. La fin du XVIIe siècle voit ces pouvoirs tournés en dérision. Ils ne sont plus portés que par coquetterie et leurs senteurs lourdes et entêtantes sont supposées servir l'art de la séduction. Ils passent de mode au milieu de XVIIIe siècle.

Cabanon de Cézanne en Provence. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c9df23-cabanon-de-cezanne-en-provence

Cabanon de Cézanne en Provence

Maison de Cézanne dans les Carrières de Bibémus, Aix-en-Provence, France. Les Carrières de Bibémus figurent souvent dans ses tableaux. Les carrières de Bibémus sont un site à l'est d'Aix-en-Provence où étaient extraites, du XVIIe au XVIIIe siècles, des pierres dites « de Bibémus », ayant servi à la construction de nombreux bâtiments de la ville. Les carrières, d'une superficie de 7 hectares, seront abandonnées à la fin du XIXe siècle à la suite de l'utilisation grandissante de la pierre de Rognes, jugée de meilleure qualité.

Cajón d'Amérique latine. Source : http://data.abuledu.org/URI/535a81a3-cajon

Cajón d'Amérique latine

Le cajón est un instrument de musique inventé au Pérou au XVIIIe siècle. Il fut très certainement à ses débuts une caisse destinée à la cueillette des fruits ou à la pêche des poissons, les esclaves n'ayant pas accès à autre chose que les matériaux rustiques. Le cajón est une caisse de résonance parallélépipède, de 50cm x 30cm x 30cm (hauteur/largeur/profondeur) en moyenne. La plaque de frappe (devant) est plus fine que les autres côtés, ce qui permet une élasticité et une résonance propre au cajón. Au dos, un trou d'environ 10cm de diamètre permet la sortie du son (même effet qu'un évent de décompression d'une enceinte de sono). Le cajón actuel possède généralement un élément de plus, le timbre, qui rend le son proche de celui d'une caisse claire de batterie. On joue du cajón en étant assis. Certaines personnes l'utilisent bloqué à plat entre les jambes (comme un djembé) ou encore posé sur un socle devant soi. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caj%C3%B3n

Carbets de la Station CNRS des Nouragues. Source : http://data.abuledu.org/URI/52777bcf-carbets-de-la-station-cnrs-des-nouragues

Carbets de la Station CNRS des Nouragues

La réserve naturelle nationale des Nouragues est l'une des six réserves naturelles créées (sur 1000 km²) de forêt tropicale humide (primaire), par l'État en Guyane. Nourague est le nom d'une ethnie disparue de cette région au XVIIIe siècle siècle (les indiens Nouragues, dont les derniers membres seraient à cette époque partis vers la région de Camopi). Le CNRS et le Muséum national d'histoire naturelle de Paris y ont, en 1986, installé un site provisoire qui est finalement devenu permanent dit "station des Nouragues" pour accueillir sur le terrain des chercheurs et thésards venant de métropole ou d'autres pays que la France, voire quelques amateurs de tourisme scientifique ou naturaliste. Aujourd'hui l'empreinte humaine y est réduite, mais des chercheurs d'or clandestins et les chasseurs qui les nourrissent y posent maintenant de graves problèmes.

Carte de la côte orientale africaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/52193340-carte-de-la-cote-orientale-africaine

Carte de la côte orientale africaine

Rigobert Bonne (1727–1795), Partie de la côte orientale d’Afrique avec l’Isle de Madagascar et les cartes particulieres des Isles de France et de Bourbon. Projette et assujetie aux observations astronomiques, Paris 1791. Original: 31 x 42 cm. Source : Atlas moderne ou collection de cartes sur toutes les parties du globe terrestre par plusieurs auteurs. Rigobert Bonne était un géographe, ingénieur hydrographe et cartographe français, maitre de mathématiques du XVIIIe siècle. Il est nommé en 1775 cartographe du Roi de France au Service Hydrographique de la Marine (le Dépôt des cartes et plans de la Marine est créé sur ordre du Roi Louis XV en 1720). Vers 1780, il définit précisément la projection qui portera alors son nom: la Projection de Bonne. Il a entre autres produit des cartes pour les ouvrages de l'abbé Raynal et pour l'Encyclopédie méthodique de Nicolas Desmarest.

Carte de la Nouvelle-France. Source : http://data.abuledu.org/URI/511529f2-carte-de-la-nouvelle-france

Carte de la Nouvelle-France

Carte de la Nouvelle-France vers 1750. Sources : 1) "Les Villes françaises du Nouveau Monde : des premiers fondateurs aux ingénieurs du roi, XVIe-XVIIIe siècles" ; sous la direction de Laurent Vidal et Emilie d'Orgeix ; Éditeur : Paris, Somogy 1999. 2) "Canada-Québec 1534-2000", Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Éditeur : Sillery (Québec), Septentrion 2000.

Château de Chillon en Suisse. Source : http://data.abuledu.org/URI/532e1434-chateau-de-chillon-en-suisse

Château de Chillon en Suisse

Château de Chillon en bordure du lac de Genève en Suisse. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. Dès la fin du XVIIIe siècle, le château attire les écrivains romantiques. De Jean-Jacques Rousseau à Victor Hugo en passant par Alexandre Dumas, Gustave Flaubert et Lord Byron, le château inspire les poètes du monde entier. Hugo dira : Chillon est un bloc de tours sur un bloc de rochers. Après une visite du Chateau et s’inspirant de l’histoire de François Bonivard, Lord Byron a écrit un poème sur Le prisonnier de Chillon en 1816. Gustave Courbet a peint plusieurs fois le château lors de son exil suisse non loin de là à La Tour de Peilz. La représentation la plus connue est Le château de Chillon, huile sur toile peinte en 1874 et qui se trouve actuellement au musée Courbet à Ornans. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Chillon.

Château du Burck à Mérignac. Source : http://data.abuledu.org/URI/566732a9-chateau-du-burck-a-merignac

Château du Burck à Mérignac

Château du Burck à Mérignac-33 datant du XVIIIe siècle et agrandi de deux ailes basses de style néoclassique au XIXe siècle.

Château viticole en Bourgogne. Source : http://data.abuledu.org/URI/54a7c256-chateau-viticole-en-bourgogne

Château viticole en Bourgogne

Château viticole du XIXème siècle de Corton André, à toiture en tuiles vernissées. Le château est construit à la fin du XIXe siècle, sur l’emplacement d'un ancien château du XVIIIe siècle, au pied de la colline de Corton, sur des caveaux du XVe siècle. Il se situe au cœur d'un vaste domaine de 150 hectares de grands crus Corton (rouge) et Corton-charlemagne (blanc). Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Corton_Andr%C3%A9

Cimetiere des Innocents à Paris. Source : http://data.abuledu.org/URI/5142f285-cimetiere-des-innocents-a-paris

Cimetiere des Innocents à Paris

Cimetière des Innocents, Paris. Le cimetière des Saints-Innocents apparaît au Ve siècle autour de l'église Notre-Dame-des-Bois, lieu de culte mérovingien installé en ce lieu. Probablement détruite durant les invasions normandes de 885-886, elle est remplacée au XIe siècle par l'église Sainte-Opportune, qui reçoit dès lors dans son enclos les morts de plusieurs paroisses de la rive droite. Ce cimetière prend en 1130 le nom de Saints-Innocents, il reçoit pendant treize siècles des dizaines de générations de Parisiens, décédés dans les vingt-deux paroisses de la ville, ainsi que les cadavres évacués de l'Hôtel-Dieu et de la morgue. D'un petit cimetière de campagne, il devient le plus grand cimetière de Paris, et est progressivement entouré de constructions, jusqu'à devenir partie intégrante d'un des quartiers les plus animés de la ville. Les guerres, les épidémies ou les famines apportent leur lot de milliers de cadavres à inhumer dans cet espace restreint, ce qui rend leur décomposition de plus en plus difficile. Les fosses communes atteignent alors plus de dix mètres de profondeur. À la fin du XVIIIe siècle, le sol du cimetière se situe en conséquence plus de deux mètres au-dessus du niveau de la rue, entraînant des problèmes d'insalubrité, dénoncés de longue date.

Clarinette basse. Source : http://data.abuledu.org/URI/50ed943d-clarinette-basse

Clarinette basse

La clarinette basse ou clarinette alto est une clarinette sonnant exactement à l'octave inférieure de la clarinette soprano en si flat dont l’origine remonte à la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Corbeau sur une branche. Source : http://data.abuledu.org/URI/521afd8e-corbeau-sur-une-branche

Corbeau sur une branche

Maruyama Okyo (1733-1795), Corbeau sur une branche, Galerie Janette Ostier, Paris. Maruyama Ōkyo, de son vrai nom: Maruyama Masataka, surnom : Chūsen, noms familiers : Iwajirō et Mondo, noms de pinceau : Sensai, Isshō, Kaun, Untei, Senrei, Rakuyō-Sanjin et Seishūkan, est un peintre japonais du XVIIIe siècle. Il est né le 12 juin 1733 à Tamba (près de Kyoto) et mort le 31 août 1795. Il est le contemporain de Nagasawa Rosetsu.

Coviello. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c16ca0-coviello

Coviello

Coviello, ou Covielle en français, est un personnage napolitain de la commedia dell'arte. Aux XVIe et XVIIe siècles, le personnage est interprété principalement par Ambrogio Buonomo (en duo avec Andrea Calcese) puis Salvator Rosa et Gennaro Sacco ainsi que Giacomo Rauzzini et Tommaso Ristori au XVIIIe siècle. On assure qu’au commencement du XIXe siècle, le type de Coviello figurait encore parfois dans les canevas des marionnettes italiennes, où il remplissait un rôle assez semblable à celui de l’ancien Capitan ; comme son caractère, son costume était alors transformé, et il portait un chapeau noir empanaché de trois plumes rouges, un pourpoint à crevés rouges, des chausses noires avec une trousse rouge et jaune, un manteau rouge, puis les gants, les bottes à entonnoir, le baudrier et l’épée du Capitan. En passant à la scène française, Coviello est devenu Covielle et Molière l’a mis en scène dans Le Bourgeois gentilhomme, en faisant un valet, une sorte de Gros-René très proche parent de celui du Dépit amoureux. Source : Maurice SAND, Masques et bouffons (Comédie Italienne). Paris, Michel Levy Freres, 1860.

Dandie Dinmont Terrier. Source : http://data.abuledu.org/URI/516a451c-dandie-dinmont-terrier

Dandie Dinmont Terrier

Terrier "Dandie Dinmont". Le Dandie Dinmont Terrier est une race de chiens qui appartient au groupe des terriers. Ce terrier court sur pattes a été créé probablement au XVIIIe siècle dans la région d'Écosse des Borders. Certains indices morphologiques et historiques semblent indiquer que ce chien serait issu d'un croisement de Skye Terrier et d'Otterhound. Ce croisement aurait été effectué pour obtenir un chien très efficace dans la chasse à la loutre, travail dans lequel excellent ses deux ancêtres. La légende dit que le Dandie aurait été d'abord un chien de Bohémiens. Il est certain que ses premiers éleveurs reconnus étaient des fermiers, notamment un certain Piper Allan et son fils James Allan. C'est le roman Guy Mannering de Sir Walter Scott qui a popularisé la race en mettant en scène un personnage nommé Dandie Dinmont et ses terriers, tous nommés Pepper (Poivre) ou Mustard (Moutarde). le Dandie est un petit chien charmant, de bon caractère et confiant. Il est très affectueux, joueur et n'a rien perdu de son talent de chasseur. Comme trois de ses 4 cousins écossais, le Dandie a besoin d'être toiletté. Comme tous les terriers, c'est un chien très rustique capable d'atteindre 16 ans en très bonne santé.

Diffusion de la peste noire. Source : http://data.abuledu.org/URI/50793c4a-diffusion-de-la-peste-noire

Diffusion de la peste noire

Diffusion de l'épidémie de peste noire entre 1347 et 1351 en Europe : des navires infectés abordent en Méditerranée et déclenchent une épidémie dont mourra un quart de la population occidentale en quelques années. Les recherches archéologiques récentes ont confirmé qu'il s'agissait bien d'une épidémie due au bacille Yersinia Pestis. Jusqu'au XVIIIe siècle, des épisodes majeurs de peste (Grande peste de Londres et Peste de Marseille) et sont encore signalés régulièrement en Europe, comme à Toulouse en 1628-1633, à Londres en 1665-1666 et à Marseille en 1720. La dernière pandémie, qui commença en 1894, permit de découvrir le bacille responsable de la peste. Appelé en urgence à Bombay où une épidémie de peste bubonique s'est déclarée en octobre 1896, Waldemar Haffkine met au point le premier vaccin le 10 janvier 1897. Appelé aussi lymphe d’Haffkine ce vaccin était composé de germes tués. En 1908, une mise au point d'un sérum antipesteux est faite. En 1921, un vaccin aqueux est mis au point dans l'institut Pasteur.

Fibres de chanvre. Source : http://data.abuledu.org/URI/506e0501-fibres-de-chanvre

Fibres de chanvre

Fibres de chanvre (Cannabis sativa). Avant de pouvoir être tissé, le chanvre devait subir toute une préparation : le rouissage, le broyage, le teillage et le peignage. Une fois récolté, il était roui, séjournant dans l'eau une dizaine de jours pour que les fibres se détachent. Ensuite, on le broyait sous la « broie » et on le passait au seran qui séparait ce qui pourra être filé au rouet et l'étoupe qui ne pourra pas l’être. Au XVIIIe siècle, ce travail préliminaire du chanvre était effectué par les agriculteurs qui trouvaient là une source de revenu supplémentaire. C'étaient avant tout les femmes qui filaient. Il faut différencier cette production familiale de l'activité des tisserands. Bon nombre d'entre eux recevaient le fil d'un marchand-lissier qui récupérait ensuite la toile de chanvre pour la vendre en France et à l'étranger, ramenant en échange épices ou produits divers. Aujourd'hui, le défibrage du chanvre est mécanisé.

Géants de Douai. Source : http://data.abuledu.org/URI/51dc1545-geants-de-douai

Géants de Douai

Gayant (en picard chti) et Marie Cagenon, les géants de Douai. Les fêtes de Gayant se déroulent traditionnellement à Douai le premier week-end suivant le 5 juillet, du samedi au lundi. Les fêtes de Gayant correspondent à la sortie annuelle des géants de la ville : Monsieur Gayant, Madame G ayant (aussi connue sous le nom de Marie Cagenon) ainsi que leurs trois enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Monsieur Gayant mesure 8,50 m et pèse 370 kg, il est porté par 6 hommes. Marie Cagenon mesure 6,25 m et pèse 250 kg, elle est, elle aussi, portée par 6 hommes. Jacquot mesure dans les 3 mètres et est porté par un homme, Fillon 2,80 m et Binbin 2,20 m. La procession de la famille Gayant est accompagnée d'une fête populaire où se produisent régulièrement des groupes de musique, des fanfares et des artistes de rue. Pour cette occasion, une fête foraine a lieu depuis une centaine d'année sur la Place du Barlet. Dans de nombreuses entreprises du Douaisis le lundi, dit «lundi de Gayant», est chômé. Gayant est un des plus anciens géants puisque son existence remonte à 1530. Les enfants apparaissent au début du XVIIIe siècle. Mais, interdite par l'Église en 1770, la famille ne réapparaîtra qu'en 1801.

Générateur électrostatique de Van Marum. Source : http://data.abuledu.org/URI/50c27adf-generateur-electrostatique-de-van-marum

Générateur électrostatique de Van Marum

Grande machine électrostatique de Van Marum, exposée au musée Teyler, à Haarlem, Pays-Bas. À droite, batterie de bouteilles de Leyde. La machine électrostatique est ainsi nommée parce qu'elle fait appel aux lois de l'électrostatique à la différence des machines dites électromagnétiques. Bien que des moteurs électrostatiques aient été imaginés (ils fonctionnent sur le principe de la réciprocité des générateurs électrostatiques), ils n'ont pas eu de succès. La puissance des machines du XVIIIe siècle et du XIXe siècle était en effet infime (quelques watts) et les frottements mécaniques ne leur laissaient qu'un très mauvais rendement. La raison en est que la densité maximale d'énergie du champ électrique dans l'air est très faible. Les machines électrostatiques ne peuvent être utilisables (de manière industrielle) que si elles fonctionnent dans un milieu où la densité d'énergie du champ électrique est assez élevée, c'est-à-dire pratiquement dans un gaz comprimé. L'invention du condensateur électrique sous la forme de la bouteille de Leyde (par E.-G. Kleist, Van Musschenbroek et son élève Cuneus, améliorée par sir William Watson, 1745-1747) permet de renforcer l'intensité des décharges : 1768, machine de Ramsden ; 1784, la machine de Van Marum.

Géologie d'une carrière parisienne. Source : http://data.abuledu.org/URI/514395af-geologie-d-une-carriere-parisienne

Géologie d'une carrière parisienne

Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).

Il Dottore Balanzone. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c15370-il-dottore-balanzone

Il Dottore Balanzone

Il Dottore, personnage de la commedia dell'arte. Petite statue en plâtre peint (environ 100 cm) provenant du Théâtre Séraphin installé au Palais-Royal à la fin du XVIIIe siècle et conservée au musée Carnavalet à Paris : série de quatre pièces : Arlequin – Pantalone – Il Dottore – Brighella.

Île de Tatihou. Source : http://data.abuledu.org/URI/5357c988-ile-de-tatihou

Île de Tatihou

Île de Tatihou (Saint-Vaast-la-Hougue/Manche) vue de la pernelle. Tatihou est une île côtière française au nord-est du Cotentin. D'une superficie de 29 hectares, elle est accessible à pied à certaines marées basses. L'île appartient au Conservatoire du littoral et n'est pas habitée de manière permanente. Son patrimoine se compose : 1) du fort Vauban construit en 1694, après la bataille de la Hougue dont la Tour Vauban (XVIIIe siècle), classée au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 2008. À l'intérieur des fortifications (XIXe siècle) se trouvent aussi une chapelle (fin du XVIIIe siècle), un magasin à poudre (XIXe siècle) et une caserne devenue un restaurant ; 2) de l'ancien lazaret (construit en 1720, pour éviter la propagation de la peste) qui abrite le musée maritime, un jardin botanique, un atelier de charpente navale et des bâtiments d'hébergement ; 3) d'une réserve ornithologique, implantée dans la plaine derrière la tour Vauban et gérée par le Groupe ornithologique normand. 4) d'une maison des douaniers (1805), au-dessus de l'embarcadère. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tatihou

Ile des Rimains en Bretagne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5358cf32-ile-des-rimains-

Ile des Rimains en Bretagne

L'île des Rimains est une petite île au large de Cancale. Elle est située à environ 700 m à l'est de la pointe de la Chaîne, à l'extrémité de la Grande Rade de Cancale qui termine à l'ouest la Baie du mont Saint-Michel. Au sud-ouest, à mi-distance de la côte se trouvent deux autres îlots, le Châtellier et le Rocher de Cancale. Un fort maritime y a été construit à la fin du XVIIIe siècle sur des plans de Vauban pour défendre la passe de Cancale et assurer la sécurité de la baie du Mont Saint-Michel. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_des_Rimains

Ile Harbour en Bretagne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5358d0f2-ile-harbour-

Ile Harbour en Bretagne

L'île Harbour est un îlot rocheux fortifié, situé sur le territoire de la commune de Dinard, parfois accessible à marée basse, à 3 km en face de Saint-Malo. La légende prétend qu'avant le raz-de-marée de l'an 709, l'île hébergeait le port primitif d'Aleth. Le fort a été construit au cours des XVIIe et XVIIIe siècles à l'initiative des ingénieurs militaires Sébastien Le Prestre de Vauban et Siméon Garangeau. Il protège deux des passes d'accès de Saint-Malo et participe au système de défense du port de Saint-Malo qui comporte aussi les forts de La Conchée, du Petit Bé et le Fort National. Le fort a perdu toute vocation militaire et appartient désormais à des personnes privées. L'île est un site inscrit depuis le 27 septembre 1934 et le fort est un monument historique classé depuis le 4 juin 1952. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Harbour

La carrière de Bibémus près d'Aix-en-Provence. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c9e08b-la-carriere-de-bibemus-pres-d-aix-en-provence

La carrière de Bibémus près d'Aix-en-Provence

La pierre de Bibémus, de couleur ocre jaune lumineux, aussi appelée molasse, doit son existence à la présence d'une mer ancienne dans laquelle des sédiments se sont accumulés. La pierre est toutefois de qualité médiocre en raison des fissures et des poches de sable qu'elle affiche. Le site est exploité dès l'époque romaine, période à laquelle la ville d'Aix-en-Provence, sous le nom d'Aquæ Sextiæ, a vu le jour. L'extraction de la molasse est florissante au XVIIe et XVIIIe siècles en raison de l'explosion démographique de la ville et notamment de la création du quartier Mazarin par le cardinal archevêque d'Aix Michel Mazarin. On taille et on sculpte la pierre et, si celle-ci est abîmée, on la recouvre d'un enduit qui lui permet d'épouser les moulures et les motifs architecturaux.

La Forêt de Rambouillet. Source : http://data.abuledu.org/URI/50788a59-la-foret-de-rambouillet

La Forêt de Rambouillet

Carte de la Forêt de Rambouillet : elle a été progressivement aménagée pour les chasses royales du XVIe au XVIIIe siècle. De cette époque datent la création du réseau de routes en étoile, la constitution d'un ensemble homogène et la plantation des futaies. La forêt de Rambouillet, qui a hérité de son passé royal de nombreux aménagements, est la deuxième des forêts d'Île-de-France par la fréquentation, après la forêt de Fontainebleau.

La sonate des trilles du diable. Source : http://data.abuledu.org/URI/51d91248-la-sonate-des-trilles-du-diable

La sonate des trilles du diable

Anecdote devenue légendaire où le violoniste Guiseppe Tartini (1692-1770) a raconté à l'astronome Jérôme Lalande la genèse de cette sonate pour violon et basse continue qui demande beaucoup de virtuosité à l'interprète. Le satiriste Louis-Léopold Boilly (1761-1845) l'a illustrée en 1824. Texte court (187 mots) mais littéraire : fin de cycle 3. Source : Arthur Pougin, Violon, les violonistes et la musique de violon du XVIe au XVIIIe siècle, Paris : Fischbacher, 1924, p. 106-107.

La vache sacrée islandaise. Source : http://data.abuledu.org/URI/51993754-la-vache-sacree-islandaise

La vache sacrée islandaise

Manuscrit islandais du XVIIIe siècle montrant la vache Audhumla et ses quatre rivières de lait, léchant le dieu Búri.

Le clown Pantalone. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c15d40-le-clown-pantalone

Le clown Pantalone

Personnage de la commedia dell'arte. Petite statue en plâtre peint (environ 100 cm) provenant du Théâtre Séraphin installé au Palais-Royal à la fin du XVIIIe siècle et conservée au musée Carnavalet à Paris (série de quatre pièces : Arlequin – Pantalone – Il Dottore – Brighella).

Le Nouvel An japonais. Source : http://data.abuledu.org/URI/521aff56-le-nouvel-an-japonais

Le Nouvel An japonais

"Le Nouvel An" est une œuvre, couleurs sur soie, du peintre japonais Maruyama Ōkyo (1733-1795) du XVIIIe siècle. (Hauteur du rouleau: 28 centimètres). Cette peinture est conservée au Tokugawa Reimeikai de Tokyo.

Manoir normand à Sahurs. Source : http://data.abuledu.org/URI/555b1d5c-manoir-normand-a-sahurs

Manoir normand à Sahurs

Manoir de Marbeuf à Sahurs, Seine-Maritime, Normandie. De style gothique, le manoir date de 1515 et sa façade est en colombage et en pierre de Caumont, les autres parties anciennes ont été détruites et remplacées par une aile du XVIIIe siècle.

Mini-Château du Lude. Source : http://data.abuledu.org/URI/50f17c7f-mini-chateau-du-lude

Mini-Château du Lude

Maquette du château du Lude, val de Loire. Le château du Lude sur la commune du Lude, département de la Sarthe, est un des châteaux représentant l'époque architecturale de la première Renaissance française. Cette forteresse du XIIIe siècle dont le logis du XVIe siècle est un château réaménagé au XVIIIe siècle et restauré au XIXe siècle pour lui donner son aspect actuel, gardant l'impression de masse du bâtiment d'origine.

Napoléon Ier. Source : http://data.abuledu.org/URI/50eff1cd-napoleon-ier

Napoléon Ier

Napoléon Ier, empereur des français. Jacques-Louis David, est un peintre, membre de l'Académie des beaux-arts, et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Il est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».

Pavillon de pirate. Source : http://data.abuledu.org/URI/51beb93b-pavillon-de-pirate

Pavillon de pirate

Pavillon de pirate (dit Jolly Roger). Dans l'imaginaire populaire et l’imagerie traditionnelle, les pavillons pirates et corsaires sont des pavillons noirs ornés d’une tête de mort surmontant deux tibias ou deux sabres entrecroisés. Le "Jolly Roger" n'a été utilisé par les pirates (d'origine anglaise ou nord-américaine) de l'Atlantique Nord et des Antilles que durant le premier quart du XVIIIe siècle.